Présentation de l’Usine

En savoir plus sur l’Usine

Un lieu chargé d’histoire

L’Usine de Le Poët-Laval

L’ancienne faïencerie Coursanges à fait peau neuve. La bien nommée Usine est, désormais, un lieu de création et d’exposition incontournable de la vallée de Dieulefit.
Située au Poët-Laval, l’Usine regroupe un pôle de créateurs œuvrant dans divers domaines: la céramique évidemment, la photographie, la sculpture, la peinture et l’art numérique, la lutherie, la bijouterie joaillerie, le design, la lumière, la musique, le graphisme.
On y trouve également un magasin de producteurs, une épicerie vrac, une recyclerie, une friperie, une savonnerie artisanale et un torréfacteur, mais aussi un cabinet comptable, une traductrice et une infographiste. 

Le hall d’exposition accueille des artistes de renom, peintres, photographes, céramistes d’art mais aussi des designers… 
Autant d’activités qui en font un espace pluridisciplinaire, profondément ancré dans une dynamique de développement et de rayonnement local. 
Ce lieu à été entièrement rénové : découvrez  comment le lieu à évolué avec des images ci-dessous qui retracent sa transformation. 

L’Usine en chiffre

Le saviez-vous ?

Décoouvrez quelques chiffres sur l’Usine de Poët-Laval, en pays de Dieulefit.

m2 de surface, pour vous accueillir

Locataires

Expositions prévues chaque année

Magasins

Artistes et artisans

Visiteurs par an dans le hall d'expo (2023) *environ

Place de parkings visiteurs

Entreprises

La transformation de l’Usine

De 1880 à 2021

Une Manufacture de Produits Céramiques Réfractaires. Articles en tous genres est créée à Rivales, aux environs de 1887, par Jules Coursange, issu d’une famille de négociants en poterie, lui-même potier et exploitant de terres.

Au tournant du siècle, celui-ci délaisse la poterie culinaire pour s’orienter vers la faïence artistique, et son usine devient la Faïencerie Artistique Coursange et Cie. Il dirige alors, secondé par ses trois fils, une manufacture prospère, réputée pour ses créations de majoliques et de barbotine, et qui, en outre, bénéficie d’un quai particulier du train le Picodon (dès juillet 1893) pour l’acheminement de ses productions.

À la mort de Jules, en 1933, la faïencerie emploie une centaine d’ouvriers. Elle en compte une soixantaine lors de sa fermeture, en septembre 1939.
La Faïencerie Coursange et Cie rouvre en 1943. L’entreprise familiale est devenue une Société Anonyme qui, au côté de la famille Coursange (Paul, le fils, et Mireille, veuve de Maurice), comprend les acheteurs, Charles Louis Bertrand, agriculteur, et Jean Delmas, ingénieur céramiste.
La réouverture des ateliers a lieu en août 1943, sous la conduite de Guy Delmas (le fils de Jean), qui dirige également la modernisation de la manufacture pendant près de quinze ans.
Les bâtiments sont transformés et agrandis. Au nord, on construit l’atelier de fabrication coulage calibrage. La partie sud comprend la maison d’habitation. À l’est, ce sont les ateliers de fabrication et décoration. À l’ouest, le magasin d’expédition et la marche à pâte qui conduit à l’atelier plâtre. Enfin, la grande verrière est construite et les différents bâtiments sont reliés. Quant au matériel, devenu obsolète, il est remplacé par des machines et des fours très performants.

Dès 1947, une ligne haute tension est spécialement installée, entre Béconne et Rivales, pour alimenter l’usine. Un premier four tunnel électrique est mis en service en 1949 (dans l’espace de l’actuelle épicerie) ; un second, identique, sera mis en feu en 1955, sous la grande verrière (à l’endroit des expositions actuelles). De plus, un four électrique pour la cuisson des décors, à « petit feu », est installé en 1952. On fabrique des émaux, aux environs de 1955 ; et une grande cheminée est alors érigée pour le four à fritte. Les travaux et les diverses innovations n’interrompent jamais le fonctionnement de la faïencerie qui, avec 130 salariés en 1958, est le plus gros employeur du canton de Dieulefit.
La Faïencerie du Poët-Laval fête ses cent ans en 1989. Elle emploie une soixantaine de salariés, produit plus de six cents modèles et en crée une centaine par an. Mais la concurrence internationale est dure. L’entreprise dépose le bilan en 1992. Puis redémarre pendant onze ans. En 2003, l’usine marque à nouveau le pas. Reprise en 2005, la faïencerie cesse définitivement son activité le 31 mai 2008.

Mireille Ruppli-Coursange
d’après La Faïencerie Coursange. Une manufacture en vallée de Dieulefit
M. R.-C. (2012, éditions Bleulefit)

L’Usine en photo

Photos de l’Usine

Des photos du quotidien de l’Usine, de janvier à décembre !